
Médecine esthétique : La carboxytherapie
Il y’a peu de techniques non chirurgicales pour le traitement du relâchement cutané.
La carboxythérapie est l’injection de petites doses du gaz carbonique stérile, dans les tisses relâchés, à l’aide d’un pistolet et une aiguillette. C’est une technique peu invasive et sûre. Il n’y a pas de risque ni allergie. Car, le dioxyde de carbone est naturellement présent dans le corps humain.
La première fois où le gaz carbonique a été utilisé en médecine, c’était dans les années 30, en cure thermale, pour améliorer la vascularisation pour les personnes souffrant de troubles artériels des jambes, pour les problèmes veineux et les ulcères cutanés. Mais, c’est une technique récente, en esthétique. Son utilisation date des années 90. Si l’on a les mains fripées, la peau relâchée du décolleté, du cou, des bras, du visage ou du ventre, la carboxythérapie est une solution idéale. En oxygénant et en stimulant la synthèse du collagène et de l’élastine et en améliorant la vascularisation, le derme se retrouve plus épais. Les injections de gaz carbonique améliore la tonicité et l’élasticité de la peau et atténuent les rides et ridules du contour de l’œil. La meilleure vascularisation agit sur les cernes foncées.
Le carboxythérapie est indiquée pour le traitement des vergetures, de la cellulite, pour atténuer les rides du contour de l’œil et des cernes pigmentaires.
C’est une méthode presqu’indolore, sans anesthésie. On peut l’envisager à tout moment de l’année, même en été. Il n’y a pas de contre-indication à l’exposition au soleil.
Ses effets durent jusqu’à huit mois, avec idéalement un rappel tous les deux à trois mois. Il est recommandé de faire de cinq à 15 séances espacées d’une à deux semaines. Chacune dure de 15 à 20 minutes.
C’est une technique peu connue et bien souvent associée à la luminothérapie, à la lumière LED, la radiofréquence pour optimiser les résultats.
Laisser un commentaire
{{nbComments}} commentaires sur “La carboxythérapie”