Le PRP pour l’alopécie:

L’alopécie, se traduit par une perte de cheveux. Bien que beaucoup plus courante chez les hommes elle concerne également les femmes mais les symptômes sont différents. Chez l’homme on parlera généralement de calvitie, tandis que chez la femme, l’alopécie se manifeste généralement par un éclaircissement progressif de la raie centrale ou d’une perte des cheveux au niveau des tempes.

Si vous ne souhaitez pas vous tourner vers un traitement chirurgical de greffe de cheveux, le traitement de PRP (plasma riche en plaquettes) est fait pour vous. Il consiste en injection de plasma riche en plaquettes dans le cuir chevelu.

La thérapie au PRP du cuir chevelu a fait ses preuves pour favoriser la repousse des cheveux et augmenter la densité et la force des cheveux. La thérapie PRP fonctionnera mieux si la perte de cheveux est récente. Il est possible de pratiquer ce type de geste médical à tout âge et sur tout type de peau.

Déroulement d’une séance de PRP des cheveux.

La première étape est le prélèvement sanguin dans des tubes spécifiques. Ces tubes sont ensuite déposés dans une centrifugeuse pour séparer les plaquettes et le plasma. Après avoir désinfectée la zone méticuleusement, le chirurgien va ensuite injecter le PRP à l’aide de très fines aiguilles dans les zones du cuir chevelu touchées par l’alopécie. Cela aura pour but de favoriser la croissance des cheveux en prolongeant la phase de croissance du cycle pilaire.

Le protocole du PRP pour le traitement de l’alopécie est d’environ 4 séances espacées de 2 à 6 semaines. Puis il est possible de réaliser des séances d’entretien dans le courant de l’année si le patient souhaite optimiser les résultats.

Après le traitement qui dure environ 30 minutes il est possible de reprendre directement ses activités.

Il y a peu de douleurs lors des injections.

Il est possible de combiner les séances de PRP avec des séances de LED qui vont également favoriser la repousse du cheveu et potentialiser les effets du PRP.

Rédaction faite par le docteur Franck Benhamou.

Publié le 01/08/2019