Augmentation du volume des fesses:
La mode et les critères de beauté ayant évolué ces dernières années, un attrait particulier s'est développé envers les femmes pulpeuses. Les formes voluptueuses sont devenues l’obsession de nombreuses femmes. À la recherche du corps parfait elles peuvent avoir recours au sport et à une nutrition équilibrée, mais aussi à la chirurgie esthétique. De la même manière que pour la poitrine, les fesses pendant la jeunesse sont fermes, mais avec les années elle peuvent s’affaisser à cause de la pesanteur et de l’élasticité amoindrie de la peau. On peut augmenter le volume des fesses plates ou petites à l‘aide d’implants fessiers, dont la sensation est naturelle au toucher.
Augmenter le volume de ses fesses, c'est possible!
L’augmentation du volume fessier, appelé également glutéoplastie, consiste à la mise en place d’implants siliconés dans la zone. Elle s’adresse aux patients qui souhaitent remodeler leurs fessiers, soit en raison d’une insuffisance congénitale de volume, soit à la suite d’une perte de poids, soit en raison d’une mauvaise répartition des volumes graisseux de la région fessière. Cette intervention est la plus efficace et durable pour gagner le volume fessier souhaité, les injections de macrolane ou la réinjection de graisses dans les fesses sont des solutions plus douces mais qui ne garantiront pas un résultat suffisant en terme de volume ou de résultat permanent. L’augmentation fessière a pour but d’augmenter le volume fessier dans ses deux tiers supérieurs, et peut être associée à une liposuccion des hanches et/ou des cuisses pour optimiser le résultat et le rendre plus en harmonie avec l’ensemble du corps.
L'intervention:
L’opération consiste à introduire par une incision interfessière un implant siliconé spécifique, rond ou ovalaire, qui sera placé dans l’épaisseur du muscle grand fessier. Les cicatrices sont en double incision de 5cm de long. Elles sont placées dans le sillon interfessier et sont donc cachées. L’intervention est réalisée sous anesthésie générale et dure environ une heure et demi. Après avoir mis en place les prothèses, le muscle et les différents plans tissulaires sont refermés avec des fils résorbables. Les pansements, ainsi que la gêne occasionnée par les implants dans certaines positions assises ou allongées, peuvent durer quelques semaines. Il faut donc envisager après ce type d’intervention un arrêt de travail de 2 à 3 semaines. Le recours à un chirurgien qualifié en chirurgie plastique vous assure la compétence requise pour savoir éviter les complications ou les traiter efficacement, le cas échéant.
Décomplexez!
Ce type d’intervention de chirurgie esthétique ne doit pas être vu comme une sorte de «caprice» de la femme, voulant avoir toujours plus, toujours mieux. Un corps sans forme est difficile à vivre au quotidien pour une femme, et peut provoquer un véritable mal-être, ainsi que des troubles psychologiques. Il est important avant de pratiquer une chirurgie esthétique d’être sûr de soi, et d’avoir consulté un bon chirurgien qui avisera de toutes les consignes préopératoires et postopératoires, et qui conseillera au mieux, dans l’intérêt du patient. Être en harmonie avec son corps et avec soi-même demeure une chose fondamentale.
Rédaction faite par le docteur Franck Benhamou.
Publié le 25/05/2015
Références scientifiques:
Encyclopédie Médico-Chirurgicale Greffe de tissu adipeux 50-330-C-10
Article realites chirplastique Greffe adipeuse autologue-notre trésor R. ABS Chirurgien plasticien, MARSEILLE réalités en Chirurgie Plastique n° 32_Juillet 2019
Report on Mortality from Gluteal Fat Grafting Aesthetic Surgery Journal 2017, Vol 37(7) 796–806 © 2017, The American Society for Recommendations from the ASERF Task Force M. Mark Mofid, MD, FACS; Steven Teitelbaum, MD, FACS; Daniel Suissa, MD, MSc, FRCSC; Arturo Ramirez-Montañana, MD; Denis C. Astarita, MD; Constantino Mendieta, MD, FACS; and Robert Singer, MD, FACS
Multi-Society Gluteal Fat Grafting Task Force issues safety advisory urging practitioners to reevaluate technique Dan Mills, MD Gluteal Fat Grafting Task Force co-chair